David Barbarin est un Ariégeois débarqué à La Réunion en 2009. Enfant des Pyrénées et en manque de grands espaces, ce passionné de la nature choisit de prendre la mer pour la première fois en 2018. S’ensuit un périple de six mois à travers les océans. Il décide de changer de vie et espère aujourd’hui acquérir son propre bateau pour vivre une nouvelle fois le rêve de sa vie. Son message : dans la vie tout est possible, réaliser ses rêves n’est qu’une question de volonté.
Quand il n’est pas sur terre, David, 46 ans, mène sa vie au gré des vents et des flots. Au sol, il ne cesse de rêver du grand large. À 46 ans, cet amoureux des grands espaces et de l’aventure a quitté son travail en 2018, pour naviguer avec un budget limité à 350 euros par mois.
" C’est la première fois que je rêve encore d’un rêve que j’ai réalisé. Finalement on n’a qu’une vie, quand on se retourne et que l’on se rend compte qu’elle est passée, c’est trop tard. Si je n’avais qu’un seul message à faire passer : vous avez vraiment envie de faire des choses, faites-les !" revendique le quadragénaire.
Un amour qui a commencé par la montagne avant de se passionner par la mer. "La montagne c’est la première chose que j’ai découverte et que j’ai aimé. Je fais de la montagne depuis 20 ans, c’est mon premier amour. J’ai découvert l’envie d’aller plus haut, un peu similaire à celle de l’appel du large, j’ai ressenti un peu la même chose pour l’appel du désert. C’est un peu l’histoire d’une communion avec la nature. On est tout petit et on fusionne avec l’élément."
"Le coup de cœur au niveau des animaux c’est les Galapagos. C’est une réserve extraordinaire avec des otaries, des oiseaux, toute sorte de requin, c’est absolument fabuleux. En terme humain ça été les Îles Marquises, parce qu’il y a une culture marquisienne très forte. On retrouve son équilibre et son bonheur dans des choses très simples. Nous ne sommes pas obligés d’acheter des choses pour compenser ces vies de fous que l’on a. Je souhaite un retour dans une forme de simplicité, d’authenticité", poursuit David Barbarin.