Pour faire face conséquences des perturbations du trafic aérien, le Préfet de la Réunion a mis en place un dispositif pour répondre aux besoins des voyageurs en attente. Bus et gymnases ont été réquisitionnés.
Les perturbations du trafic aérien se sont étendues hier, gagnant une grande partie du continent européen à mesure que se déplace le nuage de cendres échappé d’un volcan d’Islande en éruption. Par conséquent, les répercussions se font sentir sur le département aussi bien au sein de l’aéroport de Roland Garros à Sainte Marie que dans celui de Pierrefonds à Saint Pierre.
Hier soir dès 19h00, le Préfet de la Réunion Michel Lalande a réquisitionné les agents communaux de la commune de Suzanne mais également ceux de Saint Denis. Au total, trois centres d’hébergement ont été mis en place. Deux dans la commune de Sainte Suzanne : à la La Marine et au gymnase de Bel Air. Le troisième lieu d’accueil a été mis en place dans le chef lieu, précisément à Deux Canons.
De plus, six bus de la Sodiparc ont pareillement été réquisitionnés afin d’assurer le transport des voyageurs entre l’aéroport Roland Garros de Sainte Marie et les différents centres d’hébergement.
Au sein du gymnase de Bel Air à Sainte Suzanne, 50 lits Picots ont été dressés (une centaine était en attente) mais malgré l’implication des agents communaux qui sont restés toute la nuit sur le qui-vive, aucun voyageur ne s’est rendu à Sainte Suzanne. Faute d’information, les passagers en attente ont préféré attendre directement dans le hall de l’aéroport Roland Garros.
En ce qui concerne l’éruption du volcan au sommet du glacier Eyjafjallajokull dans le sud de l’Islande - à l’origine des perturbations du trafic aérien - , ne montre aucun signe d’accalmie. Des experts ont averti qu’elle pourrait durer au moins plusieurs semaines.
Pour rappel : les nuages de cendres peuvent limiter la visibilité et risquent d’endommager les réacteurs des appareils, même si elles se situent à très haute altitude.