Ce mercredi 30 mars, une vingtaine de gendarmes étaient mobilisés devant le lycée Patu de Rosemont suite à la violente rixe s’étant déroulée la veille. Les gendarmes ont contrôlé 12 bus et une centaine d’élèves. Une nouvelle interpellation a eu lieu.
Nouvelle interpellation au lycée Patu de Rosemont
Ce mercredi 30 mars, à la demande de la procureure de la République, une vingtaine de gendarmes étaient devant les grilles du lycée Patu de Rosemont. Au lendemain de la violente rixe qui a éclaté entre bandes rivales dans l’enceinte de l’établissement, une centaine d’élèves et 12 bus ont été contrôlés par les gendarmes. Une nouvelle interpellation a eu lieu.
Les lycéens ont été fouillés par les gendarmes, le but était de dénicher le moindre objet susceptible d’être utilisé comme une arme. De nombreux élèves sont toujours sous le choc et ne se sentent plus en sécurité au sein de l’établissement. "Ce genre d’événement dérange un peu tout le monde, c’est dommage d’en arriver là, des bagarres entre bandes rivales. On n’aime pas ce genre de situation, cela dérange les personnes qui travaillent", confie un lycéen.
Les enseignants et le personnel du lycée réfléchissent à des solutions concrètes pour lutter contre cette délinquance. "On va demander un conseil d’administration extraordinaire pour essayer de modifier le règlement intérieur. Les élèves ont l’habitude de venir avec leur sac à dos contenant leurs effets, mais aussi une sacoche autour de la taille. Elle peut contenir tout objet pouvant être utilisé pour agresser un de leur camarade", explique Théolène Robert, Déléguée syndicale du SNALC - Représentante du personnel.
Pour sa part, Daniel Amouny, président départemental de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), estime qu’il faut arrêter de stigmatiser les parents d’élèves.
"Les parents ont toujours une part de responsabilité dans l’éducation de leurs enfants, mais il ne faut pas systématiquement les stigmatiser. Certains sont parfois dépassés et ont besoin d’aide. Il ne faut pas tout le temps les pointer du doigt en oubliant ses propres responsabilités. La sécurité aux abords des établissements relève du maire, la sécurité dans un établissement relève de l’état, donc du chef d’établissement. Si on veut régler les problèmes, il faut associer les parents et ne plus les pointer du doigt", assure-t-il.
Les enseignants envisageraient un débrayage ce jeudi afin de réfléchir aux récents événements et demander des moyens supplémentaires.