Pour lutter contre les violences faites aux femmes, l’UFR milite pour la mise en place d’une Loi cadre qui apparaît comme étant une véritable nécessité pour endiguer ce fléau.
L’Union des Femmes Réunionnaises monte de nouveau au créneau pour obtenir la mise en place d’une Loi cadre contre les violences faites aux femmes. La députée-maire de Saint Paul et présidente de l’UFR lance de nouveau un appel pour accélérer le processus et répondre à l’urgence de la situation.
Après l’appel du 20 juillet lancé par la députée Monique Orphée, le cri du 9 août poussé par Huguette Bello pourrait faire avancer les choses pour la mise en place d’une Loi cadre contre les violences faites aux femmes.
Cette Loi permettrait de donner plus de moyens aux victimes comme l’explique Huguette Bello : "Un secrétariat d’Etat rattaché au Premier ministre qui traite de ce problème, un tribunal spécialement chargé de la violence faite aux femmes dans chaque juridiction(...)". Pour la présidente de l’UFR qui propose cette Loi depuis des années, les auteurs de violences doivent être suivis avec attention.
Une loi similaire existe depuis 2004 en Espagne et les résultats sont positifs. La France est donc en retard et pourtant, les femmes proposent cette Loi depuis des années.
L’union des Femmes Réunionnaise a donc décidé d’interpeller une nouvelle fois les députés hommes de l’île et de toute l’Assemblée Nationale pour faire avancer cette Loi tant attendue. Cette Loi cadre apparaît telle une nécessité. En Espagne, le nombre de violences faites aux femmes a été divisé par deux en l’espace de cinq ans, suite à cette Loi.