Quatre policiers de l’antigang en service au siège de la police judiciaire ont été placés en garde à vue dans une affaire de viol présumé commis au 36 Quai des Orfèvres sur la fille d’un commissaire canadien.
Le parquet a saisi mercredi l’Inspection général de la police des polices afin d’enquêter sur une affaire de viol présumé qui aurait été commis par des représentants de forces de l’ordre. Les faits se seraient déroulés dans l’enceinte même du 36 Quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire française.
Trois policiers : un capitaine et deux gardiens de la paix appartenant à la Brigade de recherche et d’intervention (BRI, antigang) ont été placés en garde à vue mercredi dans cette affaire. Un autre fonctionnaire a lui aussi été interpellé jeudi.
Les faits présumés se seraient déroulés dans la nuit de mardi à mercredi. L’un des fonctionnaires serait sorti d’un bar faisant face au siège de la police judiciaire avec à son bras, une potentielle cliente canadienne, la fille d’un commissaire qui pourrait s’avérer être elle-même une policière. L’homme devait repasser par le bureau pour prendre ses clefs selon des sources.
Dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres, les deux ont rencontré un deux autres policiers.
Le lendemain matin, la femme est redescendue des étages et aurait, au rez-de-chaussée du Quai des Orfèvres, affirmé avoir été agressée sexuellement et que son manteau lui aurait été volé. Un vêtement qui a ensuite été retrouvé au bar.
Les vidéos des accès ont été saisis. Des prélèvements génétiques ont été effectués pour déterminer si un rapport sexuel a eu lieu.
Le policier qui a fait monter la jeune femme pourrait être visé par des sanctions administratives.