Quelques jours après le viol d’une jeune fille par trois lycéens dans un squat situé à une vingtaine de mètres du lycée Roland Garros au Tampon, les élèves de cet établissement scolaire sont encore sous le choc. Tous dénoncent des actes d’une rare sauvagerie, c’est l’incompréhension qui règne.
Aux abords du lycée Roland Garros ce mercredi 23 février, l’affaire du viol collectif était au coeur des débats. Les jeunes filles et garçons qui fréquentent cet établissement ne parviennent toujours pas à comprendre comment trois lycéens - dont deux jeunes majeurs et un mineur - ont pu commettre des actes d’une telle violence.
Après avoir emmené leur victime sur un chantier de construction à quelques mètres du lycée Roland Garros, les trois violeurs présumés auraient abusé sexuellement de la jeune fille, affaiblie et dans un état second après l’absorption d’alcool.
Ce sont les lycéens qui sont venus à son secours et ont mis fin à cette scène d’horreur. Aujourd’hui, l’émotion est toujours palpable aux abords de l’établissement. Ainsi que l’indiquait ce matin le proviseur du lycée Roland Garros Karl Mussard, aucune cellule psychologique n’a été mise en place à ce jour. La Direction suit l’évolution de l’enquête.
Du côté des élèves, ces derniers se disent outrés et choqués par ces comportements. Ils dénoncent par ailleurs la "sauvagerie" dont a été victime leur camarade et s’interrogent sur le niveau de sécurité aux abords de leur établissement.