Les chantiers tournent au ralenti dans le Sud de l’île. En cause : le vent fort qui souffle dans le secteur. Une amélioration est attendue d’ici la fin de la semaine.
Le vent reste fort dans le Sud de l’île et les chantiers tournent au ralenti. Certaines grues doivent s’arrêter jusqu’a 3 heures par jour par mesure de sécurité. Les ouvriers sont habitués à des conditions difficiles, mais le vent représente un réel danger. Ils redoublent donc de prudence.
Le matériel déplacé par les grues est instable à cause des rafales de vent supérieures à 50km/h. Sur les bâtiments en construction, les ouvriers ressentent aussi les effets du vent. Sur un chantier à Saint-Pierre, des grands panneaux sont déplacés, et la moindre bourrasque de vent peut causer un accident. Tous les ouvriers font preuve d’une vigilance accrue.
Pluie, soleil, chaleur, vent, les conditions climatiques sont souvent source de difficultés pour les ouvrier du BTP. Sur le chantier à Saint-Peirre, chaque semaine, le chef organise au moins deux briefings sur la sécurité en général. Depuis hier, le vent est au centre des échanges. Au cours de la seule journée de lundi, la grue a dû s’arrêter pendant au moins 3 heures car le vent dépassait les 70 km/h. Néanmoins, dès 50 km/h, la situation devient délicate.
Un chantier qui prend donc du retard à cause du vent, et une perte financière pour l’entreprise. Ici certains l’avouent, la chaleur est difficile à supporter, mais elle est malgré tout moins contraignante qu’une rafale de vent qui a tendance à toujours surprendre.