Recteur de La Réunion pendant plus de 4 ans, Vêlayoudom Marimoutou a officiellement quitté ses fonctions mercredi, pour investir celles de secrétaire général de la Commission océan indien.
Ancien recteur de l’académie de La Réunion pendant plus de quatre années, Vêlayoudom Marimoutou a officiellement quitté ses fonctions ce mercerrdi 15 juillet.
Désormais secrétaire général de la commission océan indien (COI). Pour en parler, il est sur le plateau d’Antenne Réunion.
L’Histoire se souviendra de son passage à la gouvernance de l’Académie de La Réunion. Il est le premier Réunionnais à occuper ces fonctions.
"J’ai bien vécu ces quatre années, j’étais un peu impressionné au début lorsque je devais venir ici en tant que Recteur, c’est quelque chose que je n’avais jamais fait avant. La gouvernance était placée sous le signe de l’égalité et de la réussite de tout le monde. J’ai été nommé sous Najat Vallaud-Belkacem et je suis resté sous la mandature de Jean-Michel Blanquer. Finalement ça allait bien dans ce que je voulais faire, la justice sociale pour tous et de l’éducation."
Parmi ses grands chantiers, "les valeurs de la République, c’est-à-dire amener tout le monde à la réussite : l’égalité, l’égalité professionnelle, la lutte contre les discriminations. Tolérance sur les harcèlements..."
"Elle était à faire. C’était une demande des élèves avec une consultation auprès de 40 000 comités nationaux de vie lycéenne. C’est la communauté lycéenne qui globalement l’avait demandé et c’était le bon moment pour le faire", revendique Vêlayoudom Marimoutou.
Beaucoup ont été déçus sur la question du créole, lorsqu’il s’est déclaré contre son usage dans les réunions officielles de l’Académie.
"On peut s’émouvoir de tout et être aussi dans des postures. Ce qui est important est qu’à la fin nous avons installé un programme de créole, une feuille de route en dix points. Nous avons fixé la graphie de la langue créole pour l’enseignement. L’enseignement se fera dans le premier degré et avec une nature différente dans le second degré avec une entrée en vigueur en septembre."