En 2017, l’arrivée du varroa fait des ravages parmi les abeilles de La Réunion. Le parasite destructeur continue de déranger les abeilles 3 ans après.
L’arrivée du varroa en 2017 fait des ravages dans les ruches de La Réunion. Ce petit acarien qui se nourrit du sang de l’abeille introduit jusqu’à 7 à 8 virus. L’abeille affaiblie subit des dégâts extrêmement importants.
"Jusqu’en 2017, La Réunion était préservée du varroa. En mai 2017, on a découvert les premiers varroa sur l’île et on a commencé à avoir un sérieux problème avec les abeilles qui ont commencé à mourir. Nous avons perdu entre 50 et 60 % des colonies. Le Département nous aide pour l’achat de traitements anti-parasitaires. On a réussi à stabiliser cette population mais le travail doit se poursuivre", explique François Payet, président du syndicat apicole de La Réunion.
Camille Perrault, président de la Coopémiel de Bourbon, fait un état sur la production actuelle de miel à La Réunion. "Sur le baie rose, on a eu une miellée moyenne, avec 21 tonnes, contre 30 à 35 tonnes habituellement. Sur une trentaine d’adhérents."
"La fin 2019 a été pluvieuse jusqu’à début 2020. La floraison a eu lieu mais les abeilles n’ont pas pu sortir pour travailler, il y a également eu moins de nectar", poursuit-il.
"Les abeilles ont été moins stressées car elles étaient libres dans la nature. Mais ce n’était pas la même chose qu’en Métropole où c’était le printemps, il y a eu une miellée importante voire exceptionnelle. Ici on entre dans l’hiver, la miellée de baie rose était à sa fin, les abeilles se préparent à entrer dans une sorte de phase de confinement donc ça n’a pas eu d’impact sur la production", expose Camille Perrault.
À La Réunion environ 500 tonnes de miel sont consommées chaque année, dont la moitié est produite localement, l’autre est importée.