Ce samedi 23 juillet, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a déclenché son plus haut niveau d’alerte face à la propagation rapide de la variole du singe. Près de 17 000 cas ont été recensés dans le monde et particulièrement en Europe.
Ce samedi, l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte face à la propagation rapide de la variole du singe. Près de 17 000 cas ont été recensés dans le monde et particulièrement en Europe.
Sur notre île, des mesures de protection peuvent être envisagées pour les voyageurs selon le docteur Patrick Mavingui, microbiologiste et directeur de recherche au CNRS.
"Étant une porte avancée de l’Europe sur une autre région, il est possible que ces mesures nous touchent en termes de prévention et d’action. Il faut que nous puissions nous préparer pour avoir des vaccins et antiviraux disponibles. Cela veut aussi dire qu’en termes de voyage, de transport et d’entrée au niveau de La Réunion, des mesures supplémentaires devront être prises", indique-t-il.
Les autorités sanitaires ont fait état d’une baisse du rythme de contagion alors que le nombre de cas augmente rapidement.
La qualification d’USPPI (Urgence de santé publique de portée internationale) est utilisée dans des situations "graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues". L’OMS la définit comme un "évènement extraordinaire" dont la propagation constitue un risque pour la santé publique dans d’autres états et pouvant nécessiter une action internationale coordonnée.