La présence d’un variant réunionnais sur notre département est confirmée. Cette souche appelée « B 1622 » a d’ailleurs été détectée chez 70 personnes.
Cette nouvelle souche de variante signalée à La Réunion et annoncée sur notre plateau par le Dr Patrick Mavingui fait l’objet de surveillance.
Cependant, du fait de sa non dangerosité, il a été décidé qu’elle ne ferait pas partie de la liste des variantes préoccupantes.
Selon les explications du scientifique, ce variant ne serait pas plus dangereux que les autres. "D’après les données épidémiologiques, ce n’est pas le plus dangereux. Il a une mutation qui est connue en termes de transmissibilité mais elle existe aussi chez les autres variants."
Dans l’état actuel des données, il a été décidé qu’elle ne sera pas listée dans les variantes préoccupantes.
L’ARS et Santé publique France organisent la surveillance génomique des souches de Covid-19 à La Réunion, compte tenu des capacités de séquençage disponibles sur l’île auprès du laboratoire PIMIT et avec la contribution active des laboratoires de biologie médicale et des centres hospitaliers.
Le séquençage réalisé par le laboratoire PIMIT sur les prélèvements de personnes ayant été contaminées par le Covid-19 ont montré la présence d’une variante nouvellement identifiée.
70 cas ont d’ores et déjà été identifiés dans notre département.
Les cas porteurs de cette variante étaient âgés entre 5 et 69 ans, avec une moyenne d’âge de 33 ans. Les quatre secteurs de l’île sont concernés, soit 15 communes réparties sur tout le territoire.
57% sont des cas symptomatiques. Parmi les personnes hospitalisées :
Une personne de 69 ans est retournée à son domicile, sans conséquence supplémentaire. Une personne de 57 ans a été admise en réanimation avec plusieurs comorbidités, elle a pu retourner à son domicile grâce à une évolution favorable de son état de santé.
Une analyse de l’état de santé des personnes ayant eu cette variante ne montre pas de différence sur la gravité avec les autres personnes contaminées. Cette variante n’implique pas non plus une diffusion plus importante sur le territoire au regard des données épidémiologiques et hospitalières disponibles à ce jour.