Depuis le 21 janvier, le gouvernement demande aux Français de ne plus utiliser de masques faits maison, jugés insuffisamment filtrants face au coronavirus et à ses variants.
Olivier Véran l’a annoncé, tout comme le Haut Conseil de la santé publique, il est recommandé d’utiliser nécessairement des masques chirurgicaux ou en tissu de catégorie 1.
"Il y a en effet certains masques en tissus qui ne doivent plus être utilisés : les masques faits à la maison et ceux fait sans suivre les normes AFNOR ne doivent pas être utilisés car ils ne sont pas performants face aux nouveaux variants", explique le Dr. Bernard-Alex Gauzère.
"De plus, il faut maintenant respecter une distance de sécurité de 2 mètres. Ces deux points ont été précisés il y a peu par Santé Publique France."
"Porter le masque fait maison en entreprise n’est plus du tout recommandé ni autorisé. Un employeur étant responsable doit veiller à ce que les masques règlementaires soient portés."
Conséquence : si ce n’est pas le cas il y aura de plus en plus de personnes considérées comme cas contact.
"Les virus variants ont une mutation en 501 qui leur permet de mieux s’accrocher aux récepteurs de nos cellules.
Avec un peu de virus variant, des variants qui prennent le dessus sur les formes historiques, on peut être infecté."
- les masques chirurgicaux (issus du monde médical, avec une face bleue et une face blanche),
- les FFP2 (les plus protecteurs) mais réservé en priorité aux personnels soignants ou personnes vulnérables
- les masques en tissu de catégorie 1 (ou UNS1, pour « usage non sanitaire 1 »). Ces masques filtrent 90 % des particules, selon des normes élaborées par l’Afnor. La grande majorité des masques en tissu en circulation en France sont de catégorie 1.
Le masque doit couvrir parfaitement le nez, la bouche et le menton et ce quel que soit le masque. Le port d’un masque est complémentaire au respect des autres gestes barrières.