Une enquête de couverture vaccinale a été réalisée en 2009 par l’ORS (Observatoire Régional de la Santé). Les résultats ont permis d’observer des retards dans le calendrier vaccinal concernant les adolescents et jeune adultes notamment pour la coqueluche et le ROR.
L’objectif était d’évaluer le taux de couverture vaccinale concernant les vaccinations obligatoires ou recommandées dans le calendrier vaccinal chez les enfants et les
adultes résidant à la Réunion.
Pour mener cette enquête sur le département, une méthode de l’OM (Oragnisation Mondiale de la Santé) a été utilisée. Pour plus de précision, cette enquête a été réalisée "par sondage en grappes du 17 août au 14 septembre 2009 à la Réunion pour les tranches d’âge 24-59 mois ans, 7-8 ans, 14-15 ans et 19-28 ans pour tous les antigènes du calendrier vaccinal".
Les résultats stipulent que "la couverture vaccinale dans la tranche d’âge 24-59 mois pour les primo-vaccinations obligatoires (DTPolio) et recommandés (Ca et Hib) était proches de 95%. L’introduction en 2006 du vaccin pneumococcique dans le calendrier vaccinal commence à se généraliser, 77% des enfants pour cette tranche d’âge était couverts pour cet antigène en 2009".
De plus, "le schéma vaccinal pour la coqueluche, le ROR et le BCG était complet pour plus de 90% des enfants âgés de 7 à 8 ans. Chez les adolescents âge de 14-15 ans, le taux de couverture vaccinale pour la deuxième dose de ROR était de 92%. Le pourcentage d’adolescents et d’adultes couverts pour le BCG était supérieur à 95%".
Toutefois, cette enquête a permis d’observer "des retards dans le calendrier vaccinals chez les adolescents et jeune adultes notamment pour la coqueluche et le ROR. Dans la tranche d’âge des 19-28 ans, le taux de couverture pour la coqueluche s’élevait à 49,4%".
Par conséquent, des campagnes de rattrapage devront être organisées chez les adolescents lors de la scolarisation, en lien avec les services de santé scolaire et les médecins libéraux. De la même manière, ce rattrapage sera mis en place pour les jeunes adultes lors d’un projet d’enfant ou de suivi de leur nourrisson. Enfin, une sensibilisation à la vaccination devra être menée auprès des professionnels de santé.
