Près d’un an après le classement de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco, la destination Réunion a pris du galon mais quelles sont les véritables retombées ? Il est encore tôt pour apporter des chiffres concrets mais une chose est sure, pas moins de 200 000 visiteurs explorent le cirque de Salazie chaque année.
Le 2 août dernier, la décision tant attendue du Comité de l’Unesco concernant le classement de la Réunion au patrimoine mondial est tombée aux alentours de 2h00 du matin (19h00 à Brasilia). Depuis près d’un an, les pitons, cirques et les remparts de la Réunion figurent donc sur la liste des biens naturels du Patrimoine mondial de l’Unesco ! Cette distinction internationale représente un énorme pas en avant pour le département mais il est difficile d’évaluer les retombées économiques car une étude précise portant sur cette question est en cours. Les résultats sont attendus dans le courant de la semaine prochaine.
Cette reconnaissance au niveau mondial est lourde de conséquences pour l’île. Pour rappel, les Réunionnais se sont lancés dans l’aventure de l’Unesco avec la création du Parc national des Hauts en 2009. Les cirques de Salazie, Cilaos et Mafate , du Piton des Neiges, du Piton de la Fournaise et de la Pandanaie (...) ont littéralement conquis les 21 membres du Comité qui ont voté à l’unanimité pour que la Réunion soit inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
L’île a su en effet s’imposer par son caractère unique et chaque jour, des touristes venus du monde entier atterrissent sur le tarmac réunionnais avec la ferme intention de découvrir les richesses de l’île intense. Attirés par la beauté des paysages, ils sont peu nombreux à venir uniquement pour le label Unesco.
La Réunion fait en effet partie des rares lieux à disposer de trois formations géologiques différentes et c’est bien la variété des paysages qui séduit les voyageurs.
Un an après le classement de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco, les retombées écologiques et touristiques sont toujours dans l’esprit des Réunionnais. L’île bénéficie d’une vitrine internationale mais il est encore tôt pour dresser un bilan précis des retombées.
Interrogés à ce sujet, les commerçants de Hell Bourg constatent que les touristes sont de plus en plus demandeurs et curieux mais l’augmentation du nombre de visiteurs n’est pas encore exceptionnelle.
Toutefois, cette reconnaissance mondiale devrait bientôt trouver plus d’écho avec la réalisation de reportages pour les chaînes de télévision métropolitaines.