Une série de mesures ont été annoncées hier à l’issue de la réunion du CO4R pour la réduction du risque requin sur le littoral réunionnais. L’installation de drumlines est l’une des mesures phares.
Dans le sillage de la réunion du CO4R (Comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requin) hier en Préfecture une série de mesures ont été annoncées pour réduire le risque requins à La Réunion.
Une des mesures phares, c’est l’expérimentation de drumlines dans la baie de Saint-Paul - des lignes piégées pour capturer les squales. Ces palangres avec hameçons seront installés dans un premier temps dans la baie pour juger de son efficacité et pour ensuite être expérimentés au large de Boucan Canot et des Roches-Noires.
L’étude portant sur la ciguatera - toxine mortelle pour l’homme - sera renforcée. Depuis son lancement, dix requins tigres ont été prélevés et un requin bouledogue. Il en reste donc neuf requins bouledogues à prélever pour achever la première étape de cette étude.
Parmi les nouveautés annoncées, la Préfecture va également lancer une nouvelle étude, cette fois sur le comportement des usagers de la mer. "On a besoin de mieux connaître la pratique, la psychologie peut-être, la façon d’être et de s’informer des usagers de la mer pour lieux répondre à leurs préoccupations", précise le préfet Jean-Luc Marx.
De son côté, la Région Réunion mettra en place un site web destiné à informer les locaux et touristes sur le risque requin. L’Ile de La Réunion Tourisme (IRT) aborde dans le même sens et promet de renforcer la communication sur le risque requin à destination des touristes. "Nous allons travailler sur des plaquettes d’informations, sur des messages à diffuser aux touristes que ce soit dans l’avion et à leur arrivée à La Réunion", explique Pascal Viroleau - directeur de l’IRT.
Pour suivre l’évolution de ces mesures, un bilan d’étape sera effectué lors d’une nouvelle réunion du CO4R (Comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requin).