Depuis lundi midi, la vigilance forte houle est décrétée sur les côtes Ouest et Sud du département. Les pompiers de la brigade nautique se tiennent prêts à intervenir à tout moment pour secourir une personne en difficultés. Leur rôle est également de faire de la prévention aux abords des plages, pour éviter les drames.
Premier rituel du matin pour les pompiers : vérifier que le matériel fonctionne et que tout est opérationnel en cas de départ sur une intervention. Ce n’est pas le feu que ces hommes doivent combattre, mais l’océan. En cas de forte houle, ils redoublent de vigilance. Sur le qui-vive, ils doivent être prêts à sauver des vies.
"Lorsque il y a forte houle, le dispositif est renforcé par une équipe d’astreinte. Ce qu’on fait surtout cette semaine c’est de la prévention, du contact avec le public", explique le major Paul Lefevre. Direction le littoral pour une patrouille mais à peine partis, les pompiers reçoivent un appel : un surfeur serait en difficultés sur le spot de surf des Brisants. Finalement, à leur arrivée sur place, alors que les plongeurs s’apprêtent à se jeter à l’eau, il s’avère que c’est une fausse alerte. Le surfeur est bien à l’eau mais n’est pas en danger.
L’équipe poursuit alors sa ronde. La houle attire de nombreux curieux et les pompiers doivent les avertir des risques de cette observation. Des recommandations faites en anglais si besoin pour les touristes. Parfois, les pompiers doivent agir vite face à l’inconscience de certains promeneurs, à l’image d’une mère et de son fils courant à quelques centimètres des vagues. Lundi dernier, un pêcheur s’est noyé dans le port de Saint-Gilles. Ce drame est encore dans tous les esprits. Ce travail de prévention des sauveteurs est donc extrêmement apprécié de la population.