L’Unep, la direction du travail le RSI et la sécurité Sociale ont signé une charte de lutte contre le travail illégal dans le secteur du paysage vendredi.
Dangereux pour les salariés et nuisible pour le secteur, le travail au noir était dans le collimateur de l’Unep, qui regroupe des entreprises du paysage, la direction du travail le RSI et la sécurité Sociale vendredi 25 avril à Saint-Pierre. Une charte a été signée entre les différents acteurs afin de lutter contre le travail dissimulé. Le travail au noir représente un danger pour les salariés et met en péril le secteur.
Entretien de jardins de particuliers, aménagement des espaces publics... Le travail au noir est monnaie courante dans le secteur du paysage. Un problème qui met à mal l’image de la profession et inquiète les professionnels.
L’ampleur du travail au noir dans l’île est difficile à évaluer. "Sans déclarer son personnel, on fait une économie de 50", lance un représentant de la direction du travail.
Des sociétés ont recours au travail partiellement dissimulé, en ne déclarant qu’une partie de leurs effectifs. Certaines entrerprises feraient même croire à leurs employés qu’ils sont déclarés "On a eu un exemple à Saint-André il y a moins d’un mois", indique le représentant.
Dans le Département, les paysagistes ont décider de se fédérer pour lutter contre les dérives. Les salariés de l’entreprise chargée d’aménager les espaces verts autour de la maison du volcan à la Plaine-des-Cafres, sont en tout cas bien déclarés. Ils ont exhibé avec fierté leur carte de travailleur. Un document qui confirme leur situation d’employés auprès de la Sécurité sociale.
Selon une récente étude, en France, en 2013, le manque à gagner pour les caisses de la Sécurité sociale et le fisc s’éleveraient à 40 milliards d’euros.