Le prototype d’un pistolet répulsif est en phase d’évaluation au large de La Réunion depuis une semaine. Les premiers essais semblent encourageants.
Cette semaine, un nouveau dispositif anti-requin a été testé à La Réunion. Il s’agit du prototype d’un pistolet répulsif qui envoie des sons et des ultraviolets en direction de des squales pour gêner ses capacités sensorielles.
Après chaque tir, les plongeurs étudient la réaction du squale. "Avec le Dearteck, le requin-tigre était beaucoup plus nerveux et fuyant", déclare Thierry Gazzo, pêcheur professionnel.
Les testeurs restent prudents, mais leurs premiers essais semblent encourageants. Le pistolet utilisé est un prototype et a été créé dans un laboratoire de recherche en Bretagne.
Pascal Barguirdjian, ingénieur et inventeur du Dearteck explique sa venue sur l’île : "je suis ici pour présenter le projet aux autorités locales, notamment au Préfet et expliquer qui nous étions et ce que nous avons inventé." L’homme déclare que la sous-préfète a demandé une évaluation.
Ce sont des pêcheurs, des plongeurs et des représentants de la Ligue réunionnaise de surf (LRS) qui ont été missionnés pour ces tests. "Toutes les initiatives qui peuvent faire avancer les choses dans le bon sens nous intéressent", assure Alexis Gazzo, responsable du Risque Requin à la LRS avant d’ajouter, "on va entrer dans une évaluation du dispositif vigie, ça nous intéresserait d’avoir un élément supplémentaire pour la sécurité des vigies."
Quatre sorties en mer ont déjà été réalisées mais au cours des tests, aucun requin-bouledogue n’a été observé. L’évaluation ne permet donc pas pour l’instant de connaître la réaction de cette espèce réputée pour son agressivité.