Mardi 20 avril, un pêcheur plaisancier a été interpellé dans la réserve marine. Les gendarmes de brigade nautique ont découvert 6 kilos de poissons frais dans son coffre. Jean-Marie Leveneur risque une amende de plus de 20000 euros et la saisie de son bateau. Il dénonce des poursuites dures effectuées en fonction des personnes.
Repéré par un hélicoptère de la gendarmerie mardi dernier en train de pêcher dans la réserve marine, Jean-Marie Leveneur a été prié de regagner le port de Saint Gille où les gendarmes de la brigade nautique ont immédiatement découvert six kilos de poissons frais. Le bateau de ce pêcheur plaisancier a immédiatement été placé sous scellés et l’homme risque une amende de plus de 20 000 euros ainsi que la saisie de son bateau.
Ce Saint-Gillois dénonce des contrôles en fonction de la "tête du client". Exemples à l’appui, il crie à l’injustice et affirme qu’il y aurait des passe-droit pour certaines personnes qui pêchent dans la réserve marine sans être inquiétées par les forces de l’ordre. Après avoir reconnu l’infraction, Jean-Marie Leveneur a expliqué qu’il pêche par nécessité, pour nourrir sa famille.
Contrôlé à trois reprises en moins d’un an en train de pêcher dans une zone interdite, Jean-Marie Leveneur affirme qu’il n’a pas le choix. Au Rmi, cet homme affirme qu’il utilise son bateau comme outil de travail uniquement pour nourrir les siens et non pas pour revendre le poisson.
Ce pêcheur plaisancier relance également le débat portant sur la réserve marine en soulignant le fait que les plaisanciers n’ont pas été consultés alors qu’ils sont plus nombreux que les professionnels dans la zone en question. Selon lui, seuls les pêcheurs plaisanciers sont touchés par les restrictions de la réserve marine.
Pour l’heure, une enquête est en cours et le dossier sera prochainement transmis au Parquet. Jean-Marie Leveneur risque une forte amende ainsi que la saisie de son bateau qui est actuellement placé sous scellés. Ce Saint-Gillois dénonce des poursuites dures et injustifiés : "mon bateau, c’est ce qui nous permet de vivre. Si on me le saisit, ça va mal se passer".