Suite aux pluies meurtrières qui ont touché l’archipel des Comores depuis le 20 avril dernier, plusieurs associations ont décidé de s’associer en collectif.
Glissements de terrain, inondations, éboulements, les fortes pluies qui ont frappé les Comores depuis 20 avril ont fait deux morts et des milliers de sinistrés et de sans-abri. Ces intempéries ont ravagé l’ensemble du territoire et plus particulièrement les régions du Bambao, du Hambou et du Mbadjini Est pour la Grande Comore, Sima et Domoni pour Anjouan et toute l’île de Mohéli qui ont été déclarées zones sinistrées.
Les dégâts sont énormes. La situation sanitaire de milliers de Comoriens est dramatique. Les femmes enceintes, les enfants ou encore les personnes âgées sont directement touchés par cette catastrophe. La coopération internationale a entendu l’appel à l’aide lancé par le gouvernement comorien et près de 20 tonnes de matériel humanitaire vont être envoyées sur les lieux.
A la Réunion, la solidarité s’organise. Un collectif réunionnais d’aide humanitaire, composé d’associations et de volontaires s’est constitué, afin de venir en aide aux populations sinistrées à travers des actions concrètes. "La raison d’être de ce collectif c’est de sensibiliser et mobiliser au maximum tous les acteurs pour aider les populations", explique Mihidoiri Ali, responsable du secteur Nord pour le collectif. "Nous ferons appel à la solidarité de tous les Réunionnais, mais aussi des collectivités et des acteurs économiques", poursuit-il.
Ainsi, des collectes de fonds numéraires à travers un appel aux dons et l’organisation d’événements à but caritatif vont être mises en oeuvre. Les associations "Espoir des Iles de l’Océan Indien, l’AOM, la Communauté comorienne originaire du Sud, Génération Kwéli, Association chaféite du Port et l’AHTCR de Saint-Louis" ,ont décidé de prendre part à ce collectif.
"Nous sommes bien sur en étroite collaboration avec la Piroi, en coordination avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), actuellement en lien régulier avec le Croissant- Rouge aux Comores.", précise le collectif.