Vendredi 29 novembre, La Réunion vit à l’heure du "Black Friday" ou "Vendredi Noir" en français.
Cette tradition commerciale venue des États-Unis débute aujourd’hui à La Réunion. L’événement, à la base ponctuel, se poursuit désormais durant une semaine.
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Faut-il interdire le "Black Friday" ?
Que l’on soit pour ou contre, le Black Friday est là. Dans la rue, à la radio, sur votre téléphone, impossible de ne pas avoir vu l’événement arriver. Le principe ? Faire des économies, comme les soldes, mais à une période stratégique, juste avant Noël.
"J’aime bien les soldes parce que tout le monde peut acheter moins chèr et acheter ce qu’il veut." confie une enfant, accompagnée par sa maman.
"Les clients sont un peu timides, ils n’ont pas encore l’habitude parce que ce n’est pas une opération qui se fait à La Réunion. Ils commencent à découvrir. Pourtant c’est une bonne occasion pour préparer les fêtes, c’est intéressant de faire des économies. Les clients sont satisfaits par rapport à cela." raconte Vanessa, conseillère mode.
La professionnelle nous rapporte plus tard que cette opération est nécessaire pour les commerçants. Elle nous explique que comme "les gens dépensent moins, le Black Friday est une occasion à saisir. Tous les magasins veulent être dans la même cadence."
Si pour les commerçants, cette période représente une aubaine économique, pour les clients son utilité est en débat. Plus loin, une femme nous raconte qu’elle n’est pas dupe "C’est pour faire acheter plus. Ça ne marche pas sur moi."
Une part de la société remet en cause cette nouvelle intrusion américaine, destructrice pour le climat. Certaines personnes passent même à l’action de manière parfois radicale. Ainsi, hier, une cinquantaine de militants d’ANV-COP21 (Action non violente-COP21) et des Amis de la Terre a bloqué les accès du centre logistique d’Amazon à Brétigny sur Orge (Essonne).
Depuis près d’une semaine, l’intérêt de l’événement est débattu. À l’Assemblée Nationale, des députés veulent purement et simplement interdire le "Black Friday". Des voix de l’opposition s’insurgent et brandissent la liberté de commercer.