Pas d’hélicoptère mais un dispositif qui se voulait tout de même conséquent. Depuis ce mercredi matin, les hommes de la brigade nautique des pompiers, de la gendarmerie ainsi que des maîtres-nageurs sauveteurs inspectent le secteur où Mathieu Schiller, un bodyboardeur de 32 ans, a été attaqué par un squale lundi. Les recherches importantes menées depuis trois jours n’ont abouti sur rien de concluant jusqu’ici. Les secours poursuivent néanmoins les opérations.
Le dispositif de recherches a certes été allégé mais beaucoup d’hommes restent toujours mobilisés sur cette intervention. Ce mercredi matin, les sapeurs-pompiers de la brigade nautique, les plongeurs de la gendarmerie ainsi que quatre MNS ont scruté le fond de l’eau à l’aide d’aquascopes. Ces appareils permettent aux secours d’avoir une meilleure visibilité sans risquer leur vie.
Depuis le repérage de deux requins aux abords de la côte Ouest hier, le Préfet a interdit aux hommes de se mettre à l’eau, au regard du danger accru. Sur terre, la brigade de gendarmerie veille au respect de l’arrêté préfectoral qui proscrit non seulement la baignade sur le site de Boucan Canot mais aussi les activités de pleine mer.
Même si l’espoir de retrouver vivant le jeune Mathieu Schiller diminue d’heure en heure, les secours restent sur le pied de guerre. Ce mercredi, les équipes ont inspecté les cavités qui n’avaient pas pu être explorées jusque là. L’action des sauveteurs s’est concentrée sur la plage du Boucan, lieu de l’attaque de squale. Se refusant à toute hypothèse, les secours n’excluaient pas la possibilité que le corps du jeune bodyboardeur de 32 ans soit resté coincé au fond du récif. Malgré les conditions de baignade optimales, la Préfecture et la Mairie ont décidé de maintenir le drapeau rouge sur la plage de Boucan Canot ce jour, par mesure de précaution. L’interdiction d’accès à la plage pourrait toutefois être levée d’ici peu.