Depuis plusieurs jours, la crise que connait le Japon fait la Une des médias nationaux et internationaux. A la Réunion, la population peut se rassurer, les chances pour que la Réunion soit exposée à un tsunami existent mais sont réduites.
En 2004, un séisme d’une magnitude de 9,2 sur l’échelle de Richter se produisait au large de Sumatra en Indonésie, déclenchant un tsunami dont les vagues atteignaient jusqu’à 35 mètres de hauteur. La Réunion sera touchée notamment au Port de Saint-Gilles, où plusieurs bateaux seront endommagés du fait de la levée soudaine du niveau de l’eau.
Si un tsunami devait à nouveau impacter notre département, il proviendrait à coup sûr de l’Indonésie, selon les chercheurs. Dans la zone Océan Indien, les études ont montré que les séismes se produisant dans ce secteur - comme ce fut le cas en 2004 - peuvent avoir des incidences sur notre île.
Pour autant, notre département a peu de chances d’être concerné par un phénomène aussi puissant que celui qui a balayé les côtes nippones il y a quelques jours. A titre d’exemple, les ondes découlant d’ un séisme au large de Jakarta mettraient dix heures à atteindre notre département ; ce qui laisse aux autorités et à la population un délai important pour se préparer à affronter une telle crise.Toutefois, la Réunion se trouve non loin de la limite des plaques africaines et indo-australiennes, ce qui explique l’enregistrement régulier de séismes dans la zone.
Par le passé, un phénomène important se serait déjà produit. Il y a 40 000 ans, un effondrement du côté du Brûlé aurait de fait provoqué un séisme. Selon les scientifiques qui étudient ces phénomènes à la Réunion, seul un effondrement du Piton de la Fournaise pourrait engendrer un tsunami au niveau local. Mais là encore, les probabilités pour que cela arrive sont faibles.