L’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) va proposer au ministère du Travail de supprimer 3 jours fériés chrétiens, remplacés par trois jours de congés. Le but est de respecter la diversité cultuelle des employés.
Afin de prendre en compte la diversité tout en évitant des départs en week-end prolongés trop importants, l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) compte proposer au ministère du Travail de supprimer trois jours fériés chrétiens.
Ces trois jours fériés pourront être remplacés par trois jours de congés à poser aux dates souhaitées par les salariées.
Si le ministère du Travail approuve cette proposition : "l’Ascension, le lundi de Pentecôte et l’Assomption ne seraient plus fériés". Toutefois, "Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint ne sont pas concernés" car selon l’ANDRH, « ces fêtes revêtent une forte dimension sociétale ».
Au-delà de l’attachement à la diversité, il y a un autre aspect pris en compte par l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) : "éviter des départs en week-end prolongés massifs et étaler les jours fériés".
A la Réunion où la diversité religieuse est prononcée, l’adaptation du calendrier concernant les jours fériés apparaît comme étant une "bonne idée". Sur l’île, ce débat est lancé depuis plusieurs années et les Réunionnais estiment donc que c’est une proposition appropriée. "Je trouve que c’est intéressant pour que chaque religion puisse avoir un jour férié pour se retrouver en famille (...)" explique un dionysien interrogé ce matin.
Depuis des années, la communauté Tamoule avance l’idée d’un "calendrier aménagé aux différentes religions". En revanche, la communauté musulmane n’a jamais fait une telle proposition car les dates des célébrations changent tous les ans et ne peuvent pas être fixées à l’avance.