La FNTR a informé ce mercredi d’un conflit entre des transporteurs et Teralta, spécialiste des matériaux de construction à La Réunion. Ainsi, la fédération dénonce l’attribution de pour une entreprise pour le transport de matériaux à destination des travaux sur la NRL. Or, ce qui pose problème ce sont les tarifs pratiqués.
Ce mercredi 29 mars, la FNTR informe d’un conflit entre les transporteurs et Teralta, spécialiste des matériaux de construction à La Réunion. La fédération nationale des transports routiers dénonce ainsi les tarifs pratiqués pour le transport de matériaux vers le chantier de la NRL.
"Nous avons établi un tarif entre Sainte-Anne et la Grande Chaloupe concernant le chantier de la NRL. Un tarif a été établi. En 2023, il aurait dû être revu à la hausse ou rester le même qu’avant", fait savoir la Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR.
Selon lui, les tarifs en 2014 étaient de 12,30 euros la tonne de matériaux transportée. En 2023, il est de 8,70 euros.
A cela s’ajoute l’attribution du transport de matériaux à une entreprise, qui n’a pas les "capacités matérielles nécessaires" pour répondre à la demande, dénonce Jean-Gaël Rivière. "Elle fait ainsi appel à un sous-traitant mais l’entreprise acquéreur prend de la marge sur le sous-traitant".
Ce que ne comprend pas non plus la FNTR c’est que l’entreprise a répondu avec ce tarif. "Il met un seul camion et demande 25 autres avec la société sous traitant."
"La société sait que c’est plus rentable de faire travailler un sous-traitant ; elle prend ainsi 100 000 euros de commission, sur la totalité de la commande passée", nous indique Jean-Gaël Rivière. Ce chantier désigné dure deux mois, d’avril à juin.
"La société sous traitant travaille en dessous de son coût de revient. C’est de l’abus total ! ", dénonce la FNTR.
Pour Jean-Gaël Rivière, cette situation "représente un danger pour le secteur du transport déjà en souffrance".
De plus toujours selon lui, l’entreprise acquéreur "n’est pas inscrite sur le formulaire de la Deal (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) en tant que commissionnaire de transport. L’entreprise n’a donc pas le droit de sous-traiter".
La FNTR réclame donc une revalorisation des tarifs.
Toujours d’après le président de la FNTR, une rencontre a eu lieu lundi avec Teralta. Cette dernière lui aurait alors dit de voir directement avec l’entreprise concernée.
Si la fédération n’obtient pas gain de cause, Jean-Gaël Rivière dit déjà que le mouvement pourrait se durcir avec des blocages.
Nous avons contacté Teralta. Nos questions sont pour le moment restées sans réponse.