Suite à l’annulation de la totalité des vols prévus en direction et en provenance de Paris ce week end, les compagnies aériennes ont annoncé des mesures exceptionnelles face à cette situation de crise.
Suite à la fermeture des aéroports parisiens - prévue jusqu’au lundi 18 avril 8h00, en fonction des conditions météorologiques -, les passagers en stand-by n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience.
Du côté des compagnies aériennes, le bilan financier de ces perturbations du trafic aérien s’annonce lourd. Le transport aérien connaît ce week-end la pire paralysie de son histoire, en raison de l’immense nuage de cendres craché par un volcan islandais, une trentaine de pays européens ayant fermé leur espace aérien, bloquant des millions de voyageurs.
A la Réunion, des mesures exceptionnelles ont été prises par les compagnies aériennes - Air France, Air Austral et Coirsair Fly- face à cette situation de crise. Les remboursements ne concerneront qu’une partie des passagers puisque les touristes métropolitains ne devraient pas demander de remboursement puisque leur priorité est de rejoindre l’Hexagone. Pour l’heure, il est donc impossible de chiffrer les pertes financières.
"Les passagers peuvent s’ils le souhaitent modifier leur date de départ sans frais avec réajustement tarifaire en fonction de la nouvelle date choisie ou annuler leur voyage et les modifications de voyage pourront se faire sans limite de date" informe un communiqué de la compagnie Corsair Fly.
Sur le département comme au niveau national, les compagnies aériennes n’ont pas encore communiqué leurs pertes. Mais d’ores et déjà, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que a paralysie du trafic aérien coûte plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d’euros) au secteur par jour.