A seulement 17 ans, le dionysien Tom Pousse s’est implanté sur la toile. Sa chaîne YouTube comptabilise déjà près d’un demi-million de vues et ils sont plus de 5000 à le suivre sur le réseau social Facebook.
Thomas Vidaller, connu sur le web sous le pseudonyme de Tom Pousse est un "YouTuber" accompli. Sa chaîne YouTube, créée en janvier 2011, comptabilise près de 500 000 vues et sa page Facebook, plus de 5000 mentions "j’aime" : en clair, Thomas a fait son nid sur la toile. Armé d’un appareil photo numérique et d’un ordinateur, le lycéen s’est donné pour mission de faire rire ses "fans" ou "followers" tout en faisant passer un message plus profond.
Le "YouTuber" émérite est autodidacte, il n’a pas eu de formations en réalisation ou en montage vidéo. "C’est avant tout une passion que j’exerce depuis très longtemps", livre-t-il. D’ailleurs le lycéen est en terminale en section STMG, une filière qu’il défend même sur sa chaîne.
Sur son compte YouTube se trouvent principalement des "podcasts". Face à l’objectif, il partage ses opinions sur un ton humoristique. Au fil des mois, Thomas consacre de plus en plus de temps à ses réalisations. "Je cherche à chaque fois à aboutir à quelque chose de mieux et de plus original", explique-t-il.
Alors que ses premiers "podcasts" ne lui prenaient au maximum qu’une après-midi, aujourd’hui, ses vidéos sont le fruit d’une à deux semaines de travail. "Le ’podcast’ est un bon moyen de faire rire les gens et de toucher un grand nombre de personnes, mais ce n’est pas l’aboutissement ce que je souhaite faire réellement", confie-t-il.
Tom Pousse, pas qu’un "podcaster"
Après s’être fait connaître grâce à ses "podcasts", il est temps pour Tom Pousse de sortir de ce cadre classique. Pour ce faire, le lycéen se tourne vers le court-métrage où il recherche ce qu’il appelle l’effet "woaw". "Cette catégorie est ma préférée, elle demande un réel travail de réalisation et de montage", décrit-il avant d’ajouter, "pour ces projets, je réalise la plupart du temps avec d’autres artistes."
D’ailleurs, après quelques vidéos buzz, il s’est vite trouvé des alliés. "Pour moi, l’échange artistique est quasi essentiel pour un enrichissement personnel", déclare-t-il. Il insiste : "l’entre-aide favorise aussi le développement du succès de chacun."
Thomas Vidaller compte bien délaisser le "podcast", devenu trop classique. Ce type de réalisations est même en train de se faire remplacer par la nouvelle mode du "Vine". Il s’agit là de petites vidéos de 6 secondes pleines de créativité et d’humour qui laisse le public sur sa faim.
Devenir une des étoiles de la toile
Pour se faire connaître par le plus grand nombre, c’est le réseau social Facebook qui est privilégié par le jeune homme. "C’est rapide, c’est intuitif et amène facilement du monde à se réunir sur une page grâce au simple bouton ‘j’aime’ ", explique le lycéen.
Mais du haut de ses 17 ans, Tom Pousse a déjà du recul sur le fonctionnement des réseaux sociaux et du double tranchant de l’immédiateté et de l’hyper-accessibilité à tous types de contenus sur internet. "Le public est vite ennuyé ! Il faut réussir à le captiver vite et bien", assure le jeune homme. "C’est pour cela que je me retrouve souvent avec un plus grand nombre de ‘j’aime’ sur une simple photo que sur une vidéo qui a demandé plus de travail", dénonce-t-il.
Depuis le mois de juin, Tom Pousse travaille sur un projet qu’il espère finir avant la fin de l’année. Parmi ses nouveaux objectifs, diffuser cette prochaine réalisation ailleurs que sur internet.
Voici une des vidéos les plus populaires de Tom Pousse :