À seulement 19 ans, Florelle Caron a écrit un livre intitulé "Idylles Vertigineuses" et édité par une maison de presse parisienne. La Réunionnaise se confie sur son ouvrage et son écriture.
Florelle Caron, âgée de 19 ans et originaire du cirque de Cilaos, a écrit son premier livre. "Idylles Vertigineuses" relate d’une histoire d’amour et de passion entre les États-Unis et l’Angleterre. Elle apporte des précisions sur le travail de son livre : "Je me suis beaucoup basée sur mon imagination. Je suis déjà partie en Angleterre mais jamais en Amérique. Tout a était fait tellement naturellement".
La jeune écrivaine nous fait une rapide synthèse de son ouvrage : "C’est l’histoire d’une jeune fille qui a un rein mal formé et qui essaye de le cacher à ses proches, au-delà de son cercle familial restreint sauf qu’elle tombe amoureuse et elle essaye de le cacher aussi. La passion naît un peu plus. Après que son copain l’ait découvert, il passe quelques années ensemble mais il doit partie en Angleterre justement et elle tombe enceinte. C’est tout un cinéma. C’est compliqué pour elle de gérer ça et après en reprenant les écoles, elle rencontre quelqu’un d’autre donc ça fait forcément des quiproquos", explique Florelle.
La jeune femme a commencé à écrire à l’âge de 17 ans. "Ça a toujours été un plaisir pour moi d’écrire dans des journaux intimes, d’inventer des histoires. Et c’est en m’ennuyant dans mes révisions de BAC que je me suis dis pourquoi pas écrire quelque chose juste pour le fun". Après avoir lu ses premiers écrits à ses amis, Florelle ne s’imaginait pas qu’ils seraient autant appréciés. Elle s’est alors lancée pour écrire un livre complet.
Le livre de Florelle a été éditée par Vérone Éditions. "J’ai été reçue par 2 maisons d’édition : Baudelaire et Vérone. Et aujourd’hui, je suis avec Vérone, j’ai signé un contrat", précise l’autrice.
"Parfois le syndrome de l’imposteur prend le dessus parce que c’est compliqué de se dire "c’est moi". Finalement, grâce à mes parents qui me soutiennent énormément, ma grande sœur, mon beau-frère, j’arrive à garder la tête sur les épaules et pas trop dans les étoiles", poursuit-elle.
Florelle conclut sur ses quelques mots : "Je me dis que c’est ma chance. Si mes parents ont cru en moi avant ma naissance comme je l’ai écris dans mes remerciements, c’est que j’avais mon destin et aujourd’hui je l’ai écris moi-même".