Dire non à la violence éducative, tel est l’objectif du 30 avril. L’objectif est de sensibiliser les parents pour leur permettre d’éduquer leurs enfants autrement.
Ce mardi a lieu la journée pour dire non à la violence éducative. L’objectif est de sensibiliser les parents à d’autres modes d’éducation.
Les parents ont besoin d’être soutenus, encouragés, aidés pour élever leurs enfants sans claque, ni fessée, ni punition, ni chantage, ni violence psychologique.
Cette journée est importante et peut être une première étape vers la construction d’une vie de famille où chacun trouve sa place dans le respect mutuel et l’amour.
L’objectif de cette journée est d’apporter du soutien aux parents afin de leur permettre d’éduquer leurs enfants autrement. "L’idée est de faire une éducation sans violence", explique Anne Faujour, consultante en parentalité et éducation positive.
Il s’agit de l’ensemble des moyens violents qu’on utilise pour se faire obéir. Cela peut être une fessée, un tirage d’oreilles, une claque, des cris…
"Ces comportements se sont banalisés et la violence de ces gestes est toujours minimisée. Or, ce sont des choses qu’on ne se permet pas de faire aux adultes, mais qu’on fait aux enfants, alors que ce sont les plus fragiles", explique le Dr Lazimi.
À l’occasion de la 16ee journée de la Non Violence Éducative, le réseau Parentalité Créative organise un évènement à Saint-Pierre avec des espaces ressources, discussions, ludo-cocooning et une projection débat du film "Même qu’on nait imbattables" diffusé pour la première fois à la Réunion et réalisé par Marion Cuerq et Elsa Moley.
L’opportunité d’échanger sur le quotidien de parent et de réfléchir ensemble à comment faire pour être le parent qu’on a envie d’être !
L’association Stop Veo a lancé une campagne de sensibilisation des parents sur leurs comportements vis-à-vis des enfants. "Les violences éducatives, c’est grave Docteur ?"
Le but : aboutir au vote d’une loi qui interdit ce genre de punitions sur les enfants. La loi de Maud Petit "votée à l’unanimité moins une voix" à l’Assemblée nationale, le 30 novembre 2018, vise à inscrire dans le Code civil que "l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques". L’association resterait toujours en attente de l’inscription de ce dispositif à l’agenda du Sénat, souligne le coordinateur de la campagne.