Espionner, surveiller les publications d’une personne sur les réseaux sociaux. Il peut s‘agir d’un ex, de sa nouvelle copine ou encore d’un ancien ami. La pratique est répandue, un Français sur trois stalke. Le cyberharcèlement est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Le stalking est une pratique répandue depuis l’avènement des réseaux sociaux. Guetter, traquer, épier voire même épier, stalker une personne cela peut arriver selon certains jeunes.
"Nous vivons dans un monde où il y a beaucoup d’usurpation d’identité. Cela arrive que je me renseigne sur les personnes que je ne connais, afin de voir ce qu’elle fait, et surtout de savoir quel est son but", confie une étudiante.
Si cette pratique est courante, elle peut vite tourner à l’obsession, le stalker a tendance à idéaliser leur victime ou au contraire entretenir un lien conflictuel. Le danger intervient quand la frontière du virtuel est dépassée. Troubler la tranquillité d’une personne, la faire souffrir physiquement ou mentalement, stalker est parfois une forme de harcèlement.
"Une des composantes de l’infraction c’est le caractère répétitif . Il va falloir démontrer que la personne qui vous traque le fait d’une manière répétée. Il faut bien prendre soin de garder des traces, pour pouvoir les opposer et ensuite lancer des actions judiciaires", explique Maître Sulliman Omarjee, avocat dans le droit du numérique.
Pour rappel le cyberharcèlement est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. À cela peuvent s’ajouter l’usurpation d’identité, la collecte frauduleuse de données personnelles et l’atteinte à la vie privée.