La Commission européenne propose d’interdire la fabrication de pelouses synthétiques à base de microplastique sur les terrains de sport. Si la proposition aboutit, les communes devront trouver le moyen de s’adapter.
D’ici 6 ans, les pelouses synthétiques à base de microplastique pourraient être interdites sur les terrains de sport. Les granulas qui composent les microplastiques des terrains synthétiques seraient nocifs et toxiques pour l’environnement et l’organisme.
Pour Mallory, prof d’EPS, si les pelouses synthétiques sont néfastes, autant revenir sur du gazon pour s’entraîner au football. "C’est vrai que quand il fait chaud, on peut sentir des odeurs qui émanent du terrain synthétique. S’il fait 40° ou plus, les jeunes peuvent avoir des crises d’asthmes et autres."
Pour les jeunes du collège de l’Étang Saint-Paul, en section sportive football, c’est tout de même mieux de pratiquer le football sur un terrain synthétique sur lequel il y a moins de rebonds, même si la chaleur peut causer problème : "Le terrain chauffe beaucoup quand il y a trop de soleil ", affirme un des jeunes joueurs.
Selon Yves Éthève, Président de Ligue de Football à La Réunion, cette proposition ne va pas satisfaire l’ensemble des communes de France. "Pour les remplacer, à mon avis ce serait impensable tout simplement parce qu’ils n’auront pas le budget pour en construire d’autres qui seraient plus “autorisés” et qui ne le seront plus dans quelques années. "