Malgré un mouvement de grève illimitée lancé par l’Intersyndicale, toutes les casernes de pompiers de l’île doivent impérativement être opérationnelles. Un service minimum est donc assuré.
Le conflit s’est enlisé au sein du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de La Réunion et depuis jeudi, les soldats du feu sont en grève illimitée.
Alors qu’un protocole d’accord avait été signé à l’issue du conseil d’administration du SDIS la semaine dernière, un désaccord est né autour des primes compensatrices demandées par les pompiers inquiets pour leur pouvoir d’achat.
Conséquences : après plus de trois heures de négociations hier au Palais de la Source entre les représentants syndicaux et les élus du conseil d’administration du SDIS-974, aucune sortie de crise n’a été trouvée et les pompiers ont immédiatement entamé un mouvement de grève illimitée.
Dans ce contexte, toutes les casernes de l’île doivent s’organiser afin de mettre en place un service minimum opérationnel pour répondre aux besoins de la population. Toutes les interventions sur le terrain doivent être réalisées et une organisation est donc indispensable.
En clair, les interventions sont réalisées mais les délais d’attente peuvent être plus longs. Le colonel Fontaine assure que le recensement de tous les personnels grévistes est réalisé dans chaque caserne afin de préparer au mieux des réquisitions, en cas de besoin.