Réuni ce jour en assemblée générale, le personnel du Quotidien a décidé de poursuivre le mouvement de grève après l’échec des négociations. Depuis lundi 12 juillet, les salariés de l’entreprise revendiquent une augmentation des salaires de 150 € net et une prime exceptionnelle. Les négociations annuelles obligatoires entamées en avril à la demande des syndicats sont au point mort.
A l’heure actuelle, 70% du personnel du Quotidien reste en grève. A l’unanimité, les grévistes ont décidé de poursuivre leur mouvement suite à une assemblée générale orchestrée cet après midi. Les revendications restent les mêmes : augmentation de salaires de 150 euros net pour les plus bas salaires de l’entreprise (45 salariés) et une prime exceptionnelle pour les autres.
Les négociations annuelles obligatoires entamées en avril à la demande des syndicats sont toujours au point mort. La direction n’a jusque-là consenti qu’une avance de 0,5% à valoir sur les négociations de branche de la presse quotidienne départementale.
Pour l’heure, le PDG (Président Directeur Général) Maximin Chane-Ki-Chun du Quotidien se trouve hors département, tout comme deux actionnaires. Les négociations n’ont donc pas avancé.
Le personnel du Quotidien a formulé une demande de médiation auprès de la Direction Départementale du Travail pour sortir du conflit.
Parallèlement, les porteurs-livreurs de la société Run Presse, qui distribue Le Quotidien, ont déposé un préavis de grève vendredi 16 juillet pour obtenir une augmentation de salaire de 150 euros et le respect du droit du travail. Les salariés du Quotidien soutiennent leur mouvement.