La préfecture de La Réunion a publié le bilan 2018 des radars automatiques. Les radars ont “flashé” à 71 045 reprises l’an dernier, entre janvier et octobre.
En ce début d’année, la préfecture de La Réunion dresse le bilan 2018 du contrôle des radars à La Réunion.
Les radars répartis dans l’île ont “flashé” un total de 71 045 fois l’an dernier, hors novembre et décembre (radars hors service suite à la crise « Gilets jaunes ») :
Radars embarqués débarqués : 18 917
radars fixes : 52 128
Les 3 tronçons où les radars ont le plus “flashé” :
RN2, sens Saint-Denis/Sainte-Marie : 8 781
RN1, sens Saint-Pierre/Saint-Denis : 8 616
RN1, sens La Possession/Saint-Denis : 6 731
Les 3 tronçons où les radars ont le moins “flashé” :
RN2 sens Saint-Denis/Saint-Benoît : 1010
RN2, Saint-Benoît/Saint-Benoît : 877
RN1 sens Saint-Pierre/Saint-Denis : 843
Situation du parc de contrôle automatisé de la vitesse à La Réunion :
14 radars automatiques fixes (dont 2 fonctionnent en double sens : le radar contrôle les deux sens de circulation- sur routes à double sens uniquement)
environ 60 % du parc hors service suite à la crise "Gilets jaunes",
6 radars mobiles (embarqués/débarqués).
Des chères réparations
Parmi les 14 radars automatiques installés dans l’île, certains sont vandalisés. Le coût pour les remettre en état varie de 500 euros jusqu’à 80 000 euros par unité.
Peines encourues pour les auteurs de dégradations radars :
La dégradation de radar est un délit qui relève des articles 322-1 et article 322-2 du code pénal.
Une dégradation légère est passible d’une amende de 3 750 € assortie d’une peine de travaux d’intérêt général (une dégradation légère coûte en moyenne 500 € de réparation).
Une dégradation lourde est passible d’une amende de 30 à 75 000 € en fonction des circonstances.
L’amende encourue vient s’ajouter aux réparations des dommages.