Près de 165 000 personnes sont employées dans le secteur de la sécurité privée en France. La Réunion, où le secteur est en plein essor, compte plus de 160 sociétés de gardiennage.
Ne parlez plus de vigiles mais d’agents de prévention sécurité. Le secteur de la sécurité privée longtemps la cibles d’idées reçues et de préjugés s’est au fil des dernières années moralisé et professionnalisé grâce notamment à l’action du Conseil national des activités privées de sécurité.
Le CNAPS, dont le président du collège Alain Bauer et le Directeur Jean-Yves Latournerie sont actuellement en visite dans le département, a mené un long travail pour réguler une profession qui représente aujourd’hui 1650 000 travailleurs en France.
Surveillance, gardiennage, protection des personnes, transport de fonds fonds, sûreté cynophile, aéroportuaire, vidéo-protection, activités de recherches privées : les débouchés sont nombreux dans ce secteur en plein essor. L’enjeu économique est de taille donc.
Pour le CNAPS, il s’agit aujourd’hui de permettre aux professionnels disposant des qualifications et des expériences requises de faire-valoir leur compétences.
Il est aussi question de lutter plus efficacement contre les pratiques illégales qui ternissent l’image du secteur de la sécurité privée.
Le Conseil national de la sécurité privée se charge de délivrer les autorisations, agréments et cartes professionnelles et de conseiller et assister les acteurs de la sécurité privée. Un volet répressif est également assuré par l’organisme.
A La Réunion, où le secteur est aussi en pleine croissance, on recense pas moins de 160 sociétés de gardiennage. Dans la vidéo jointe découvrez le portrait de Frédéric, un agent de prévention sécurité chargé de la surveillance de la zone de fret, pour la société aéroportuaire.