La sécheresse qui sévit dans l’île depuis plusieurs mois contraint les producteurs péi à augmenter les prix de leurs produits, au grand dam des consommateurs.
C’est une réaction en chaîne : depuis plusieurs mois, la sécheresse qui frappe le département a sérieusement impacté les récoltes, entraînant une augmentation des prix sur les étals des marchés.
Victimes de ces conditions météorologiques défavorables, les producteurs péi voient d’un bon oeil la présence de la tempête tropicale modérée Anaïs dans la zone. Le système dépressionnaire qui ne représente pour l’heure aucune menace pour notre île devrait en effet apporter des précipitations pour les jours prochains.
Comme les planteurs de cannes qui ont tiré la sonnette d’alarme il y a quelques jours, les producteurs de tomates, d’ananas, de concombres, particulièrement concernés par la sécheresse attendent la pluie comme le messie. Une pluie qui leur permettrait d’irriguer leurs terres et de sauver leurs récoltes en triste état.
Au marché du Chaudron ce matin, le prix du kilo de tomates se négociait à 1,50 euro contre 50 centimes il y a quelques semaines. Les producteurs assurent que cette augmentation conséquente est nécessaire pour ne pas vendre à perte.
Les prix affichés sur les étals surprennent tant les locaux que les touristes. Face à ces tarifs élevés, les consommateurs disent être conscients des difficultés des éleveurs mais déplorent les conséquences de tels prix sur leur budget.
Les fruits vendus n’ont pas eu assez d’eau, ce qui explique qu’ils sont aussi petits et peu sucrés. Les producteurs péi espèrent que la sécheresse qui les frappe depuis plusieurs mois maintenant, sera balayée avec les pluies apportées par la tempête tropicale modérée Anaïs.