Dans le sud de l’île, les planteurs de fleurs sont eux aussi victimes de la sécheresse. Cela fait plusieurs mois que la pluie n’est pas tombée. Inquiets, les professionnels demandent de l’aide.
La sécheresse qui sévit dans notre département depuis plusieurs mois maintenant n'épargne pas non plus les planteurs de fleurs. Ce mercredi, plusieurs de ces professionnels se sont réunis pour évoquer leurs difficultés et alerter les élus.
Les planteurs de fleurs qui souffrent du manque d'eau persistant pointent les conséquences dramatiques de ces conditions météo sur leurs productions mais aussi sur leurs revenus.
La sécheresse contraint ces professionnels à recourir à l'irrigation. Ce dispositif a un coût élevé. Pour les planteurs de fleurs, difficile de s'y retrouver avec toutes ces dépenses supplémentaires.
Sensible à cette problématique, la Confédération générale des planteurs et éleveurs de la Réunion a, par la voix de son président Jean-Yves Minatchy, tiré la sonnette d'alarme. Le président de la chambre verte a sollicité l'aide des acteurs de l'eau pour réduire le montant des factures.
La production est à zéro ou presque. La plupart des professionnels de la fleur coupée dans le sud estiment la baisse de production a 50%. Parallèlement, les factures d'eau atteignent des sommets. Les planteurs de fleurs évoquent des montants qui dépassent les 800 euros.
Arroser coute actuellement 40 à 45 centimes d'euros le mètre cube. La note devient donc vite salée. Une pétition a été signée par une quarantaine d'agriculteurs. Elle sera déposée au maire du Tampon Paulet Payet, à la Cise qui gère l'approvisionnement en eau ainsi qu'a la CASUD (communauté d'agglomérations du sud).