Le Comité de sécheresse créé il y a deux mois s’est de nouveau réuni ce mardi 7 février. Malgré les précipitations observées ces derniers jours, le diagnostic établi par Météo-France et par l’Office de l’eau confirme les tendances constatées lors des précédents comités. Le mois de janvier 2012 présente ainsi un déficit de pluviométrie de 45 % pour l’ensemble du territoire, déficit plus fortement marqué sur la micro-région Sud.
Voici en intégralité le communiqué de la Préfecture portant sur la réunion du Comité de Sécheresse qui s’est tenue ce mardi 7 février.
Un déficit de pluviométrie de plus en plus inquiétant
Le diagnostic, établi par Météo-France et par l’Office de l’eau, confirme les tendances constatées lors des précédents comités, en dépit de quelques précipitations constatées ces derniers jours.
Le mois de janvier 2012 présente ainsi un déficit de pluviométrie de 45 % pour l’ensemble du territoire, déficit plus fortement marqué sur la micro-région Sud.
Dans ce contexte, certaines ressources sont en situation de crise grave : Bras de Cilaos, Rivière Langevin, nappe du Gol. D’autres ressources sont en situation de crise (source Dussac) ou de vigilance (Bras de la Plaine, nappe de ChampFleury, nappe des Cocos). Des captages font également l’objet d’une vigilance particulière (Puits du Baril à Saint- Philippe) en raison des risques liés à la salinisation de la nappe. La faiblesse de certaines ressources s’accompagne d’une forte augmentation de la demande. Dès lors, plusieurs secteurs du sud sont affectés par des coupures d’eau temporaires, pouvant atteindre 96 heures dans certaines exploitations agricoles.
Un appel à la responsabilité lancé aux Réunionnais
Ce diagnostic a conduit le comité sécheresse à préconiser le maintien de l’arrêté réglementant les usages de l’eau par les particuliers. Cet arrêté interdit notamment le lavage des véhicules (hors station professionnelle), engins, bateaux, bâtiments et voiries (sauf impératif sanitaire), l’arrosage des espaces verts publics et privés (sauf jardins potagers) et le remplissage et le maintien du niveau des plans d’eau de loisirs et des piscines privées (hors établissements touristiques).