Les pharmaciens peuvent désormais effectuer tout type de vaccins. Cela permet ainsi de désengorger les cabinets de médecins. Cependant cette décision ne fait pas l’unanimité auprès de l’ensemble des pharmaciens et des médecins.
Se faire vacciner par son pharmacien, c’était déjà possible contre la grippe et le coronavirus. Les pharmaciens peuvent désormais administrer les autres vaccins, comme celui contre la coqueluche ou le tétanos.
Cette mission supplémentaire vise à désengorger les cabinets médicaux. La mesure est bien accueillie par les patients. Dans une pharmacie du Chaudron, tout est prêt pour lancer le dispositif.
"Cela demande de passer du temps avec les clients hors comptoir, cela demande un effectif conséquent. Cela permettra que le pharmacien puisse faire les vaccinations et que le médecin se consacre à la clinique, qui est coeur de métier", explique Varsam Abass, pharmacien.
Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité, certains pharmaciens se disent incapables d’accueillir les patients. Ils n’auraient pas de personnel et de locaux à mettre à disposition. Les médecins libéraux se disent également réticents à ce changement.
"L’état se trompe encore une fois de prise en charge. Le parcours de la vaccination doit être médicalisé. Que les pharmaciens le fassent après prescription des médecins cela ne pose pas de soucis. Une consultation pour une vaccination entraîne aussi une consultation de prévention", indique Christine Kowalczyk, présidente de l’union régionale des médecins libéraux.
À terme les pharmaciens pourraient peut-être eux aussi prescrire une ordonnance pour les vaccins, cette décision reste encore à définir.