Une étude révèle que les allergies sont en hausse. Cette augmentation serait due au changement de mode de vie. Diagnostiquées suffisamment tôt, les allergies peuvent être guéries.
Pollen, poils d’animaux ou encore acariens, les allergies peuvent mener la vie dure. Une étude vient de démontrer une hausse conséquente des actions allergiques.
A La Réunion, beaucoup d’habitants en possèdent au moins une. "Je suis allergique aux moustiques. Lorsque je me faisais piquer, je n’avais pas de petits boutons, mais de grosses poches d’eau", explique une jeune fille.
Dans le cabinet du docteur Sebatigita à Saint-Pierre, toutes les semaines, les rendez-vous s’enchaînent pour les allergies.
"Beaucoup d’allergies s’aggravent parce que les diagnostics ne sont pas fait suffisamment tôt. Il n’y a pas d’âge pour faire un bilan allergologique, plus on les faits tôt plus on a de chance de guérir l’enfant. Il ne faut surtout pas attendre", explique le docteur.
Allergie respiratoire ou alimentaire, une augmentation se fait ressentir par les professionnels. Cette hausse serait due à nos nouveaux modes de vie.
"Dans le temps on vivait à la ferme auprès de poules, de canards, de cochons. On était exposé aux maladies infectieuses très tôt dans la vie ce qui orientait cette réponse. A partir des années 60, on a vécu plutôt en ville dans la majeure partie des pays industrialisés. On a perdu ce contact avec les bactéries tôt. Les enfants sont élevés de façon plus hygiéniques", indique le médecin.
D’autres facteurs comme la pollution ou l’exposition aux pesticides pourraient contribuer à ce dérèglement immunitaire.
Si aujourd’hui 25 à 30% de la population mondiale est allergique, 50% pourraient présenter une allergie respiratoire alimentaire ou autre d’ici 2050 selon l’OMS.