Avec l’appui d’élèves de Bac Pro du Lycée Bel Air de Ste-Suzanne, l’association Momon papa lé là construit une serre à Salazie.
Située à La Passerelle et surplombant la route de Salazie, une structure d’une vingtaine de mètres de long attire l’oeil des automobilistes et autres usagers de la route. Il s’agit d’une future serre qui est le fruit d’un partenariat entre l’association Momon papa lé là et la section Bac Pro métiers de construction durable, du bâtiment et des travaux publics du lycée Bel Air de Sainte-Suzanne.
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Le début de la réalisation du rêve pour Patrick Savatier, le président de l’association. En mai dernier, il obtient une parcelle pour permettre à des personnes en difficulté de venir y faire pousser des fruits et légumes.
Au total, ce sont 34 jeunes âgés de 15 ans qui travaillent main dans la main avec les salariés de l’association. Parmi les lycéens Cédric, "On nous a dit qu’il y avait différentes associations et que nous sommes là pour les aider. Je me sens évoluer, l’année dernière quand je voulais faire ça je ne savais rien du tout et là je vois mieux."
Bertrand Bolos, professeur de métallerie, de poursuivre. "Cela leur permet de se dégourdir, de voir les difficultés du chantier. Et cela leur permet aussi de travailler en équipe, on met beaucoup l’accent dessus."
Juste à côté du chantier, ceux qui cultiveront les fruits et légumes. 12 salariés en contrat d’insertion et âgés de 19 à 61 ans, comme Patrice. "Avant j’étais à la rue, alcoolique, je faisais n’importe quoi. I donn confiance en moin même."
La parcelle accueille déjà 3 hectares de fruits et légumes cultivés depuis mai dernier, entre citronniers, mandariniers, citrouilles ou encore bassin de carpe koï. Un projet un peu fou imaginé par Patrick Savatier, président de l’association Momon papa lé là.
"Vraiment nou arrivera un jour à ne plus seulement se côtoyer et se supporter mais travailler ensemble pour La Réunion. C’est exactement ce que nous sommes en train de faire."
Les premiers fruits et légumes issus de cette serre est attendu dans le courant du premier trimestre 2020. Une partie de la récolte sera destinée aux colis alimentaires de l’association.