Le ramassage des calebasses vient tout juste de démarrer à La Réunion. Elles viennent tout juste de sortir de terre. Si certaines variétés de calebasse sont parfois utilisées à l’état sec pour fabriquer divers objets et instruments de musique, la majorité est bien évidemment consommée tel quel comme légume. Dans leur exploitation à Salazie, Paul et Clément Cocotier sont prêts pour la récolte.
Avant de pouvoir débuter la récolte de calebasses, il faut d’abord se frayer un chemin à travers les champs de chouchou pour ensuite arrivée à la cucurbitacée.
Couteau à la main, Paul Cocotier, cherche les fruits arrivés à maturité et nous dévoile son astuce imparable pour les repérer. "Quand il y a un petit velouté sur les calebasses, comme un petit duvet, c’est qu’ils sont très tendre. Quand ils vont commencer à partir, ils durciront."
Sublimés de leur petit velouté comme l’appelle le maraîcher, les premières calebasses sortent tout juste de terre après quatre mois de maturation. Et c’est une bonne année, ici à Salazie, un ratio parfait entre pluie et soleil.
Père et fils s’apprêtent à récolter trois tonnes sur la saison, qui devraient s’écouler sans problème. "Avant la calebasse n’était pas appréciée, mais maintenant, c’est très demandé. Les gens connaissent le goût et savent ce qu’ils peuvent faire avec", explique Paul Cocotier.
Ce légume lontan reprend sa place dans les assiettes réunionnaises depuis quelques années. Une plante potagère que la famille est fière de remettre au goût du jour. Pour Paul Cocotier, la meilleure façon de le déguster, c’est tout simplement dans un carry poulet.
"La calebasse sera bien meilleur que le poulet au goût, c’’est sûr et certain."
La calebasse, le maraîcher la décline également en gratin, pour lui, "c’est quelque chose", met-il en avant, au mot près. La saison des calebasses est bel et bien lancée, elle débarque sur les étals pendant trois mois !