Agir pour la Défense du Domaine Public Maritime et de l’environnement (Agir DDPME a adressé au préfet le 10 décembre 2021 un mail sur l’arrêté pris Jacques Billant valant AOT, au bénéfice des organisateurs du festival SAKIFO, autorisant notamment ces derniers à privatiser durant 9 jours, une portion de la plage de Saint-Pierre de 360 m de long, face au lagon, par l’installation de trois barrières métalliques implantées jusque dans les eaux du lagon.
Communiqué de l’association Agir pour la Défense du Domaine Public Maritime et de l’Environnement :
C’est indéniable, en cette sombre époque où la démocratie et nos libertés fondamentales subissent des attaques sans précédents, nous savons quelle est l’inquiétude des réunionnais et quelles sont leurs priorités.
Cependant, il n’y a pas de « petites » libertés, ou des libertés « secondaires ». La liberté est une et sacrée. Elle ne peut exister que par le respect de toutes les libertés, sans exception.
Agir DDPME s’est engagée, depuis 2018 et « l’affaire de paillotes de l’Hermitage », dans la lutte pour défendre le Domaine public Maritime (DPM), son écologie, sa biodiversité, le droit du peuple d’accéder librement au rivage de la mer, la démocratie, le bien commun, l’intérêt général, et à veiller à l’application stricte des lois sur ce territoire sacré, héritage de nos enfants.
Cette belle cause, ce combat, la protection de notre littoral qui part à vaux l’eau, face à la privatisation sauvage (nourrie par la corruption) qui détruit l’équité sociale dans le département le pauvre de France, ne suscitent pas, loin de là votre intérêt.
Nous poursuivons notre action, tête haute. La Loi est de notre côté. « Le Domaine Public Maritime est imprescriptible et inaliénable ».
Le sujet du moment est le scandale de l’arrêté valant Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT), pris par le préfet, au bénéfice des organisateurs du SAKIFO, et ayant permis à ces derniers de privatiser pendant 9 jours, au bénéfice de leurs clients, une portion de 360 m de plage, face au lagon de Saint-Pierre, en infraction à toutes lois en vigueur sur le DPM.
À ce jour, malgré notre demande datant du 10 décembre 2021, l’arrêté en question ne nous a toujours pas été communiqué et n’a pas été rendu public.