À Saint-Philippe, au coeur de son exploitation, Samuel Constancy cultive des fruits lontan, qui, il l’espère, deviendront peut-être les fruits de demain.
Depuis 2011, le pépiniériste et arboriculteur a décidé de cultiver des fruits rares et des fruits lontan au sein de sa pépinière, pour combler un manque en période hivernale. "Quand j’avais ce souhait de m’installer en arboristerie fruitière, le constat à La Réunion était le suivant : Il y a une période où sont concentrés les fruits durant les mois d’été et sortis de cette saison, il y a un grand creux où finalement on a pas grand chose en terme de diversité fruitière", explique t-il.
Au coeur de la pépinière, spécialisée dans les fruits lontan, on retrouve des plaisirs sucrés d’antan, tels ques des sapotes.
"Il faut savoir que le terme sapote vient du mexicain et était donc utilisé par les Aztèques pour désigner un fruit doux à la chair tendre. Le spectre est assez large, et on se rend compte qu’au sein de cette détermination, sapote, il y a différentes espèces de fruits", nous précise le pépiniériste et arboriculteur.
La plus connu à La Réunion est la sapote noire, mais il en existe de nombreuses sortes, comme le canistel (Pouteria campechiana). Les canistelles ou "sapote jaune d’oeuf", introduit à La Réunion vers les années 1850, on la particularité d’être de saison en hiver, ce qui est rare sur notre île.
L’objectif aujourd’hui pour ce pépiniériste et arboriculteur, c’est que ces fruits lontan trouvent leur place sur les marchés et au sein des foyers réunionnais, au fil des années "On a de quoi faire , pour vraiment développer une production de fruits diversifiés tout au long de l’année à La Réunion".