Les travaux de fouilles qui ont repris lundi 8 novembre au matin dans le centre-ville de Saint-Paul se poursuivront jusqu’au 28 de ce mois. Dirigées par une équipe de la Direction régionale des affaires culturelles et par les Architectes des bâtiments de France, ces opérations auront pour but d’identifier et de dater ce qui à priori serait un puits construit par un esclave affranchi.
Sur deux mètres, une équipe constituée d’agents de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et d’Architectes des bâtiments de France a creusé une tranchée en vue d’extraire et d’étudier ce qui s’apparente à un puits ou à une fontaine.
Fermée jusqu’à la fin du mois de novembre, cette portion de voie dans le centre-ville de Saint-Paul (rue François Lenormand) sera l’objet de toutes les attentions. Pour la député-maire Huguette Bello, ces fouilles sont cruciales pour mieux connaître le patrimoine de l’île. Cette entreprise est également importante pour les Réunionnais eux-mêmes, soucieux d’en savoir plus sur l’histoire de leurs ancêtres.
Pour l’heure, les équipes qui travaillent sur le site ne sont pas en mesure de définir avec exactitude l’origine de la construction. L’une des pistes étudiées adjuge cette création à un esclave affranchi nommé Elidor. Dans les jours qui suivront, les différents relevés sur le terrain et les recherches dans les archives de la ville devraient permettre aux archéologues et aux experts qui les accompagnent de savoir si ce tailleur de pierre est celui qui a façonné la structure en basalte.