Alors que les ventes dans le secteur immobilier ont chuté à Saint-Louis, les agences immobilières accusent le coup. Pour les professionnels, la conjoncture actuelle n’est pas favorable au développement de la ville. P
Le secteur
immobilier à Saint-Louis sur le déclin : c’est le constat auquel sont parvenus les responsables d’
agences immobilières installées dans la place. Si la gestion de la commune a longtemps été pointée du doigt, pour les professionnels c’est à la hausse des impôts locaux qu’ils doivent leur infortune.
Le montant des taxes dont les contribuables saint-louisiens doivent s’acquitter constituent pour les professionnels de l’immobilier le principal frein à l’achat d’appartements et de maisons.
Du côté des commerçants, même son de cloche. Après la ruée dans les magasins durant la première quinzaine du mois, les rayons des enseignes seraient peu visités. Pour les vendeurs de vêtements qui ont pignon sur rue, les difficultés que connait le secteur immobilier à Saint-Louis ne fait que rendre compte du pouvoir d’achat trop faible des administrés.
Les administrés eux justifient la baisse des ventes immobilières par "l’insécurité", le "fort taux de chômage" et le "manque de dynamisme" de la ville. Des arguments réfutés avec plus ou moins d’ardeur par les personnalités politiques. Pour le maire Claude Hoarau, Saint-Louis "fait partie des centres-villes les plus attractifs de l’île". Pour ce qui est de l’insécurité, le premier magistrat de la commune assure que le problème s’est résorbé après la mise en place de caméras de surveillance.
Son prédécesseur Cyril Hamilcaro reconnait lui que la "conjoncture actuelle n’est pas favorable à la commune". Mais pour l’ancien maire, élu de l’opposition, "il faut voir au-delà".