Dimanche dernier sur la plage de l’Ermitage à Saint-Gilles, un petit garçon de deux ans et demi - Lucca Antonetti - s’est brûlé au troisième degré en marchant sur les braises encore chaudes d’un feu de plage non éteint. Pourtant, selon un arrêté municipal de 1991, les feux de plage le front de mer Saint-Paulois sont strictement interdits pour des raisons de sécurité.
Le 13 mars dernier, alors qu’il était à la plage de L’Ermitage à Saint-Gilles avec ses parents, le petit Lucca Antonetti a posé les pieds sur les braises mal éteintes d’un feu de plage (cf. "Brûlé au 3ème degré, Lucca pourrait subir une greffe"). L’enfant âgé de deux ans et demi s’est brûlé au troisième degré. Une greffe de peau est envisagée et les parents du petit Lucca comptent porter plainte pour X.
Les feux sont pourtant strictement interdits sur les plages et le front de mer Saint-Paulois selon un arrêté municipal du 4 février 1991. Cette interdiction vise à protéger les usagers et l’environnement et concerne la pratique des feux spontanés ou organisés et l’utilisation des barbecues portables.
Mais cette règlementation est loin d’être toujours respectée. La preuve sur la plage de petit Boucan où l’on peut retrouver le matin pas moins d’une demi-douzaine de foyers sur la plage et l’arrière plage.
Pour les plagistes, la loi est en contradiction avec les traditions réunionnaises avec l’organisation de grands feux de plage pour la famille et les amis. En cas de non respect, les contrevenants s’exposent à une amende de 38 euros.