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Un couple de personnes âgées d’une soixantaine d’années, vit à Sainte-Clotilde selon la mairie dans un bâtiment situé dans le jardin de la cure, leur appartenant. Ils sont "sans droit ni titre". D’après la mairie, ils se sont branchés illégalement sur les compteurs d’eau et d’électricité de la paroisse pendant 37 ans. La mairie de Saint-Denis s’exprime à ce sujet dans un communiqué. (Photo d’illustration : Pexels.com)
Le communiqué de la ville de Saint-Denis :
Depuis ce dimanche, des contre-vérités circulent concernant la situation de Monsieur et Madame Bertille, un couple de sexagénaires habitant à Sainte-Clotilde. La Ville de Saint-Denis souhaite rétablir les faits. Depuis 1987, ce couple occupe sans droit ni titre un bâtiment appartenant à la mairie, situé dans le jardin de la cure de Sainte-Clotilde, dont ils ont fait leur logement. Pendant 37 ans, ils se sont branchés illégalement sur les compteurs d’eau et d’électricité de la paroisse qui a ainsi dû payer à leur place des factures parfois importantes ainsi qu’une partie des impôts liés à ce bâtiment.
Découvrant cette situation à l’occasion d’un point sur leurs consommations, les prêtres ont demandé à cette famille début 2024 de payer eux-mêmes leurs consommations. Les échanges sont alors devenus extrêmement conflictuels avec les Bertille. La paroisse a de ce fait saisi la Mairie en tant que propriétaire des lieux et employeur de monsieur Bertille.
La Ville a alors constaté que ce bâtiment était occupé illégalement. Contrairement à ce qui est affirmé par la famille Bertille, le poste de monsieur Bertille n’a aucun lien avec la cure et ne lui permet pas de bénéficier d’un logement de fonction. Pour autant, dans une démarche d’apaisement la Ville et la paroisse ont décidé de ne pas porter l’affaire devant les tribunaux pour tenter des actions de médiation. La Ville a travaillé avec la famille Bertille sur son relogement, les recevant à plusieurs reprises en mairie.
Ces mains tendues de la Ville et de la paroisse n’ont pas été saisies par la famille Bertille, des menaces et des gestes obscènes avec son penis ayant été faits à un prêtre. Ces comportements graves, inacceptables dans un lieu de culte comme ailleurs, ont conduit ce prêtre à porter plainte en octobre 2024. Constatant que toutes les propositions de relogement ont été systématiquement refusées par les intéressés et face aux agressions, la Ville a pour sa part décidé d’engager une procédure judiciaire d’expulsion, à compter de janvier 2025.
Pendant l’instruction de cette procédure, la Ville a continué à proposer des solutions de relogement à la famille Bertille. Au total, depuis mai 2024, ce sont trois propositions de logement qui ont été refusées par la famille Bertille : deux appartements en rez-de-chaussée (un T2 et un T3) et un appartement T2 en résidence « personnes âgées ». La Ville de Saint-Denis reste pleinement engagée pour protéger ses habitant.e.s.
Garantir la sécurité de toutes et tous est, et restera, la priorité absolue de la collectivité. C’est pour cela qu’il n’est pas acceptable que des personnes occupant sans aucun titre un bien public, qui plus est bénéficiant gratuitement de services payés par d’autres, se permettent d’agresser ceux qui œuvrent pour la communauté. Face à l’injustice, la Ville de Saint-Denis poursuivra ses actions pour protéger ses habitant.e.s.