Dans le cadre de la Journée mondiale de l’endométriose, la ville de Saint-Benoît et ses partenaires proposent de participer à l’action de sensibilisation « Je marche contre l’endométriose » au Grand-Étang à Saint-Benoît ce dimanche 28 mars à partir de 9h du matin.
Des centaines de personnes sont attendues ce dimanche à Saint- Benoît pour une marche solidaire contre une maladie qui touche uniquement les femmes : l’endométriose.
La marche va durer plus de deux heures autour du Grand-Etang. Elle est totalement gratuite en partenariat avec les associations "Mon Endométriose Ma Souffrance" et Gym +. Des petits groupes s’élanceront à la suite afin de respecter les mesures sanitaires.
Sarah Salah Aly, atteinte d’endométriose souhaite sensibiliser le plus possible sur cette maladie :
« C’est surtout pour sensibiliser les gens et aussi les jeunes filles, elles ont parfois des douleurs qu’elles ne comprennent pas et elles ne sont pas diagnostiquées. Il faut savoir que plus d’une femme sur 10 est atteinte d’endométriose. »
C’est une maladie qui touche en France 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. Les symptômes sont des douleurs, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) par exemple.
Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérère, qui, au lieu d’être détruits par le système immunitaire, vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales ultérieures, proliférer sur les organes de voisinage (péritoine, ovaire, trompe, intestin, vessie, uretère, diaphragme…).
L’endométriose est ainsi responsable de douleurs pelviennes invalidantes et aussi, dans certains cas, d’infertilité.