L’association Protégez nos enfants ira à la rencontre du public ce week-end pour le sensibiliser au risque requin. L’association créée après la mort de la jeune Sarah demande des solutions immédiates.
"Nous sommes entourés d’eau. Les autorités ne peuvent pas rester les bras ballants face aux attaques mortelles de requin". Vanessa Benhamou, la secrétaire générale de l’association "Protégez nos enfants" explique le combat des bénévoles de cette organisation créée après la mort tragique de la jeune Sarah, 15 ans, victime d’une attaque de squale dans la Baie de Saint-Paul en juillet dernier.
Ce week-end, les bénévoles de l’association seront présents sur les plages de l’île pour sensibiliser les usagers au risque requin.
A Saint-Gilles et à Saint-Pierre, des membres de "Protégez nos enfants" distribueront pas moins de 10 000 tracts sur lesquels sont inscrits les préconisations de l’association pour lutter contre le risque requin.
Plusieurs associations liées au risque requin ont vu le jour ces dernières années. Les responsables de l’association "Protégez nos enfants" disent vouloir faire la différence avec OPR et PRR en agissant sur le terrain judiciaire.
Contactée par téléphone, la secrétaire générale de l’association a évoqué de prochains recours au pénal. Des recours pour "contraindre l’Etat et les collectivités à prendre leurs responsabilités et en finir avec les fausses mesures".
Pose de drumlines aux abords des plages familiales, autorisation de la pêche aux requins dans la Réserve Marine : voici quelques unes des propositions que formule l’association "Protégez nos enfants". Ses fondateurs se félicitent d’avoir attiré en moins de deux mois plus de 1500 personnes sur la page créée sur un réseau social.